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    6ème édition 2013
fleche-3 YAHIA BELASKRI
       
   
   
 
pucemoyenne
Écrivain
 
 

 

SDL 2012 - Yahia Belaskri

Pour ce journaliste algérien installé en France depuis les émeutes de 1988, écrire est un acte de liberté. A travers de nombreux articles, essais et nouvelles, il pose un regard critique empreint d’un profond humanisme sur l’histoire de l’Algérie, de la France et des rapports si conflictuels entre ces deux pays. S’il sait dépeindre la misère, la violence des guerres civiles en Algérie, il ne sombre jamais dans la fatalité. Yahia Belaskri croit avant tout dans la force de l’homme, la capacité des peuples à écrire leur histoire.

Sa volonté se retrouve aussi dans son écriture. Yahia Belaskri se plait à rompre la linéarité de ses romans par des énumérations parfois violentes, une manière pour lui de "mettre le doigt dans la plaie" : le lecteur ne sort pas indemne de ses lectures.

Si tu cherches la pluie, elle vient d’en haut évoque les destins tragiques d’un homme et d’une femme rattrapés par les violences religieuses et le poids de l’histoire algérienne récente : une plongée sans complaisance dans la décennie noire, ce roman lui a valu en 2011 le Prix Ouest France / Étonnants Voyageurs Icone lien externe.

En 2012, paraît Algéries 50, ouvrage qu’il co-dirige avec Elisabeth Lesne. Alors qu’on célèbre cette année le cinquantenaire de l’indépendance, confier l’écriture d’Algéries 50 à 25 écrivains, est une manière de contourner le discours officiel et de rendre le sort de l’Algérie à son peuple. Il s’agit d’un ensemble d’histoires, d’hommes et de femmes marqués par le destin de l’Algérie, qu’il s’agisse d’une terre fantasmée par des Pieds Noirs, ou des émigrés économiques, une société dont la dérive laisse sur le carreau un grand nombre de ses fils, ou bien un pays lointain pour les enfants d’Algériens nés en France. Un an après les premières révoltes du Printemps arabe, Yahia Belaskri apporte une dimension historique mais aussi humaine à ces évènements. Il n’y a pas une Algérie, mais des Algéries aux réalités multiples, et à l’histoire riche en violences : la colonisation, la Guerre d’Algérie, les guerres civiles, la misère. Pour Yahia Belaskri l’écriture est ici un moyen de s’approprier l’histoire : "ceux qui n’ont pas les mots périssent. Ceux qui les possèdent arrivent à se reconstruire".

Critique à l’égard du « grand récit » qui réduit depuis 1962 l’identité algérienne à l’arabité et à l’islam, son dernier roman souhaite rappeler la pluralité de l’Algérie. "Rappeler que ce pays (...) a été fécondé par des strates successives de populations apportant leurs cultures, leurs rites, leurs visions du monde." Racontant le destin d’un républicain andalou réfugié en 1939 en Algérie après la victoire de Franco, Une longue nuit d’absence exhume ainsi l’héritage oublié d’”Oran l’espagnole”.

Source : http://www.etonnants-voyageurs.com/spip.php?article7275 Icone lien externe

 

  Yahia BELASKRI est né à Oran (Algérie). Après des études de sociologie, il est responsable des ressources humaines dans plusieurs entreprises algériennes puis se tourne vers le journalisme. Un an après les émeutes d’octobre 1988, il décide de s’installer en France.

À travers de nombreux articles, des essais et des nouvelles ainsi que sa participation aux travaux de recherches sur la Mémoire de la Méditerranée, il pose un regard critique empreint d’un profond humanisme sur l’histoire de ­l’Algérie, de la France et des rapports si conflictuels entre ces deux pays.

Source : http://www.culturessud.com Icone lien externe

 

 

Pourquoi Camus ?

(Ouvrage collectif 2013)

Pourquoi Camus ?

1913-2013. Les chemins qui mènent à Albert Camus sont sinueux, chacun est balisé par le rapport personnel à l’œuvre du romancier, philosophe, essayiste, journaliste, dramaturge. Comment parler, analyser, faire partager cette vision d’un homme aux multiples appartenances, aux multiples visages et aux multiples contradictions ? L’homme témoin, acteur de son temps, a-t-il quelque chose à nous dire aujourd’hui ?.

Dans cet ouvrage collectif, une vingtaine d’écrivains, professeurs ou journalistes racontent chacun « son » Camus : Alexis Jenni qui cherche à débusquer un Camus caché, insaisissable, silencieux sur la guerre d’Algérie ; Pierre-Louis Rey, s’intéressant au rôle du football, de l’esprit d’équipe et d’amitié dans la formation de l’écrivain ; Daniel Lindenberg, admirateur du Camus politique, conscient que la justice ne va pas sans la révolte ; Martin Frieyro traçant un parallèle entre l’engagement de Camus et les révoltes arabes de 2011 ainsi que celle des Indignés espagnols ; Jeanyves Guérin, admirateur du Camus citoyen de notre temps, grand moment de la conscience humaine ; Jean Rouaud, prenant la mesure de la prégnance de la misère dans le Premier homme ; Macha Séry définissant le Camus journaliste, modèle insurpassable…

Tous expriment – avec leurs différences, leurs doutes, leurs admirations, leurs préjugés – leur dette, immense, à l’égard de l’héritage camusien.

 

Éditeur : http://www.philippe-rey.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=209  Icone lien externe

 

 

 

L'Afrique qui vient

(Ouvrage collectif - 2013)

L'Afrique qui vient

Un monde meurt, et avec lui bien de nos repères – un autre monde naît, dans le tumulte et le chaos, mais avec une formidable énergie. Et une nouvelle Afrique, qui entend prendre sa place dans le siècle qui commence. Une Afrique qui met à mal nos discours convenus. Une Afrique dont les artistes, les écrivains, les poètes, nous dessinent aujourd’hui les contours. Lisez-les : ils nous parlent aussi de nous-mêmes, et de notre futur.  28 écrivains, nous disent ici, à travers 28 nouvelles, cette Afrique qui vient, surprenante, inquiétante, fascinante : un continent entier qui se met en marche, et dans le mouvement, s’invente. Parmi eux, des  auteurs aujourd’hui de grand renom mais aussi la nouvelle vague des auteurs africains qui vont être les révélations des années à venir, et imposent des voix nouvelles.

Nés après l’indépendance, ils ont grandi dans le cauchemar des génocides, sous le joug des dictatures, contraints souvent à l’exil. Le génocide de 1994 au Rwanda aura été un tournant : la fin de l’innocence, des paradis perdus, des discours seulement victimaires quand l’Afrique découvre sa capacité à s’autodétruire. Le nouvel espace romanesque africain n’est plus, sur place, celui du village, de la répétition du discours anti-colonialiste, du mythe d’une Afrique à retrouver, de la tradition, mais celui tout à la fois de l’exil et celui de la ville, monstrueuse, hybride, tentaculaire, où s’expérimentent également, mais d’une autre manière, métissage et multiculturalisme, se met en place un univers créole. La ville, où s’invente, au-delà du roman, une culture de la rue, slam, hip-hop, rap, par laquelle la jeunesse exprime sa révolte et ses espoirs. Lisez-les : ils vont vous étonner.      =

Éditeur : http://www.hoebeke.fr/ouvrages/375/  Icone lien externe

 

 

Une longue nuit d'absence

(2012)

Une longue nuit d'absence par Yahia Belaskri

Il n’a pas peur, Paco, oh non ! Il n’a pas peur lorsque, à dix ans, il se laisse porter au gré des chemins, explorant à vélo les sentiers les mieux cachés de son Andalousie natale. Il n’a pas peur, à seize ans, lorsqu’il ment sur son âge pour pouvoir s’engager aux côtés des Républicains et lutter pour ses idées au milieu des ravages de la guerre d’Espagne. Son parcours aurait pu prendre fin en 1939, lorsqu’il dut prendre la fuite et suivre la route de la défaite, jusqu’à trouver refuge à Oran, de l’autre côté de la Méditerranée. Mais Paco, face à l’horizon trouble des premiers signes de la guerre d’Algérie, doit à nouveau assumer son désir de liberté et de justice, un désir plus fort que le déracinement, plus fort que la peur, plus fort que les frontières.

Après  Si tu cherches la pluie, elle vient d’en haut  (prix Ouest-France / Étonnants voyageurs, 2011), Yahia Belaskri livre un roman passionnant, fresque intimiste dans une Méditerranée en plein chaos, aux échos à la fois historiques et très actuels, racontant la vie d’un homme partagé entre vie quotidienne et exigence des idées. Yahia Belaskri brosse ici, outre le portrait de Paquito devenu Paco l’Oranais, alias Enrique Semitier, l’espion de la République, un tableau attachant de la ville d’Oran et de ses habitants, des hommes et des femmes venus de tous les horizons. Trois guerres et les massacres qui semblent sans limites servent de toile de fond à ce roman qui offre une vision de l’Algérie, hors du grand récit historique mis en place ici et là-bas.

Éditeur : http://www.ventsdailleurs.fr/index.php/catalogue/item/une-longue-nuit-d-absence Icone lien externe

 

Dans la presse et TV

- http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Yahia-Belaskri-et-Une-longue-nuit-d-absence-a-la-librairie-ParChemins-_49099-avd-20120426-62717061_actuLocale.Htm Icone lien externe

- http://www.franceo.fr/programmes/10-minutes-pour-le-dire/yahia-belaskri_97847.html Icone lien externe

 

 

 

Algérie 50

(Ouvrage collectif 2012)

Algérie 50

LIVRE PUBLIÉ EN PARTENARIAT AVEC LA CITÉ NATIONALE DE L'HISTOIRE DE L'IMMIGRATION

Sous la direction de Yahia Belaskri et Elisabeth Lesne

 

Le monde a changé, dit-on, depuis le 11 septembre 2001. Certes. Pour les Etats-Unis d’Amérique frappés au cœur par le terrorisme. Pour le monde, sidéré par les images des tours jumelles du World Trade Center en flammes, effondrées. Pour les pays d’islam mis en accusation. L’Irak puis l’Afghanistan ont cristallisé cette confrontation Occident-Islam.

 

Le monde a changé dit-on, depuis la révolution tunisienne et ce qui a été appelé le Printemps arabe. Certes. Printemps qui a entraîné la chute de dictateurs en poste depuis de longues années, Ben Ali fuyant comme un bandit, après avoir mis son pays en coupe réglée ; Moubarak, le pharaon tout-puissant régnant par la corruption et la brutalité, momifié par son peuple ; le fantasque El Kadhafi, leader autoproclamé d’un pays sans loi, sans droits ni institutions, renversé et traqué comme un rat. D’autres prédateurs suivront certainement pour confirmer ce changement.

Pour les Algériens, le monde a changé il y a cinquante ans. Brutalement. Avec du sang et des larmes. Après cent trente deux ans de colonisation française et plus de sept ans d’une guerre terrible qui a fait plusieurs centaines de milliers de morts, succédant à trois siècles d’occupation ottomane et d’autres occupations qui les ont précédés, le pays devient souverain. Le 3 juillet 1962 était proclamée l’indépendance de l’Algérie et naissait la République Algérienne Démocratique et Populaire. Pays exsangue, société déboussolée, mémoires blessées, la reconstruction est ardue et semée d’embûches.

Cinquante ans après, c’est un pays qui sort d’une guerre civile meurtrière, traumatisante, en proie à des difficultés sociales, politiques, économiques qui s’apprête à faire son bilan. A l’enthousiasme et l’utopie des premières années s’est substitué un immense désespoir malgré les ressources financières colossales engrangées ces dernières années. Cinquante ans après, le bilan des brutalités et humiliations subies jette un voile épais sur les réalisations qui auraient été accomplies. Les Algériens, femmes et hommes, sauront dresser le bilan nécessaire et engager les changements adéquats. Cela leur appartient. 

Le travail littéraire présenté dans cet ouvrage, fait à plusieurs mains, ne prétend à rien, absolument rien d’autre que l’expression de subjectivités, individuelles, intimes, de femmes et d’hommes, aux horizons tout aussi éclatés, aux aspirations non moins variées, tous évoquant leur rapport à l’Algérie. Ce qui leur a été demandé, récit, témoignage ou fiction, et qu’ils expriment avec talent.

Ils sont Algériens vivant en Algérie. Et l’amertume les étreint, tordant leurs mots. Dans leurs textes, une guerre cache l’autre, l’occulte même et l’amertume fait oublier les rêves nourris par plusieurs générations. Rêves extirpés, arrachés, douleurs lancinantes, cicatrices profondes, tels se présentent-ils à nous, nus et libres, la rage au ventre, le verbe sanglant.

Ils sont Algériens, vivant en Europe, en particulier en France, et l’exil enrichit leur vision et leur regard. Attendris, sans altérer leur lucidité ni leur capacité créatrice, triturant les mots, les ciselant, pour dire la terre algérienne, ses blessures et les espérances de ses enfants.

Ils sont Français, nés en Algérie, y ayant vécu et / ou travaillé pour certains, l’ayant seulement visité pour d’autres, et leurs sentiments sont empreints d’amour, leurs mots irrigués d’indulgence, de bienveillance aussi et d’espoir.

Ils sont Français, nés de parents originaires d’Algérie, et leurs mots s’emmêlent, s’entremêlent, se croisent pour dire les souffrances d’hier, celles de leurs parents, les malentendus d’aujourd’hui, les leurs, et l’inconfort de leur situation.

Ecrivains pour la plupart, ou journalistes, critiques, enseignants pour d’autres, écrivant tous, ils dépassent le récit historique fabriqué, s’en détachent, le contournent, l’évacuent, se focalisent sur le sort de l’individu, l’être humain, dans son entièreté et dans ce qu’il a de plus profond, sa dignité d’Homme. Ainsi, ils offrent, non de la nostalgie, même si certains écrits la laissent deviner, mais de la lucidité, de la distance et, surtout, l’amour d’une terre rude et attachante, à l’histoire séculaire, tumultueuse, complexe et paradoxale.

Femmes et hommes, ils explorent le secret des mots pour rendre intelligibles les souffrances cachées, les cicatrices éventrées. Pas seulement, appelant à l’ouverture des cœurs et des esprits, ils se veulent résolument optimistes, croyant aux capacités de la jeunesse algérienne pour qui vivre dignement est le seul objectif.

 

Résumé

25 ÉCRIVAINS ALGÉRIENS ET FRANÇAIS S'EXPRIMENT SUR LES CINQUANTE DERNIÈRES ANNÉES DE L'ALGÉRIE

1ère partie : l’Algérie par hasard
Jérôme Ferrari Un amour compliqué
Jean-Pierre Han Un lien secret
Roland Strahm L’éveil
Marie-Joëlle Rupp Algérienne autoproclamée
Nadia Roman Ma tribu s'agrandit

2ème partie : Algérie amère
Arezki Metref Tectonique des murs
Rachid Mokhtari Fils de veuve, fils de chahid
Lazhari Labter Polyphonie pour un pays de longue peine
Brahim Hadj-Slimane Quelle libération ?
Leila Marouane Si le paradis existe...
Anouar Benmalek De la malédiction d'être Arabe et de quelques moyens d'y échapper

3ème partie : Ancrages
Alice Cherki Ceci n’est pas un conte
Abdelkader Djemaï Fragments d’Oran
Yves Ouahnon Une enfance oranaise
José Lenzini Le portique des mémoires
Yahia Belaskri Un homme est mort, un seul le pleure

4ème partie : Traversées
Fatéma Bekhaï Le "Ville-de-Marseille"
Elsa Dassi Dissimulée
Mabrouk Rachedi Tahar
Fatima Besnaci-Lancou Le petit chasseur de lapins
Rémi Yacine Au nom de mon père

Final
Nathalie Philippe Mon Algérie mystérieuse
Christiane Chaulet-Achour Appartenance
Bernard Magnier Putain de guerre, butin de paix

Éditeur : http://www.editions-magellan.com Icone lien externe

   
 
Hommage à Yacine Kateb par LaRoseraiedesCultures

 

 

 

   

 

 

 

Si tu cherches la pluie, elle vient d’en haut

(Prix Ouest-France / Etonnants Voyageurs 2011)

Si tu cherches la pluie, elle vient d’en haut par Hahia Belaskri

Déhia, jeune femme universitaire, promise à un avenir radieux, se heurte dans sa propre famille à l’extrême violence de l’histoire récente algérienne. Belle femme dans une société où la religion, la corruption, la violence tiennent lieu de boussole, comment peut-elle vivre, comment tracer sa voie sans se perdre ? Adel, cadre dans une entreprise, s’accroche à ses idéaux, essaie d’échapper aux pressions, petites et grandes, avant de tenter sa chance loin, très loin... Deux mémoires saccagées, une femme et un homme au passé amer qui prennent le chemin de la vie, malgré tout, ensemble. 

Éditeur : http://www.ventsdailleurs.fr/index.php/catalogue/item/si-tu-cherches-la-pluie-elle-vient-d-en-haut  Icone lien externe

 

 

Yahia BELASKRI : « Si tu cherches la pluie, elle vient d’en haut »
(26:31)
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Algéries 50 - Yahia BELASKRI from Étonnants Voyageurs on Vimeo

 

puce-1 « ALGÉRIES 50 » ou  « 50 ans d'Amour et de Passion »

puce-1 Présentation de l'ouvrage collectif « ALGÉRIES 50 », aux Éditions Magellan & Cie, 2012.

 

 

 


Hommage à Yacine Kateb par LaRoseraiedesCultures
Yahia Belaskri, Jean-Pierre Han, Alain Mabanckou et Anouar Benmalek
(Salon 2010)

 

 

 

 
     
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