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    6ème édition 2013
Puce-3-points
EXPOSITION     "Portes de l'Extrème-Orient"  
       
       A L'Hôtel de Ville
puce-6-points « Immigrés de force » de Pierre DAUM
puce-6-points  Les Amérasiens du Vietnam : « Honteux de vivre »  de Rémy GASTAMBIDE
   
       Au Moulin de la Bièvre du 18 au 20 octobre 
3   puce-6-points « Le fabuleux voyage des plantes » du Groupe Édouard Maubert
4   puce-6-points « Requiem pour les âmes errantes - Van Tê Thâp Loai Chung Sinh » de Tô Bich HAI
5   puce-6-points « Réminiscence » de Lê Bá ĐÀNG
6   puce-6-points « Bouddhas d'encre » de Rémy GASTAMBIDE
7   puce-6-points « Le Vietnam, hier et aujourd’hui » de Marcelino TRUONG
8   puce-6-points « Sainte-Livrade », le camp de rapatriés d'Indochinois de Sainte-Livrade-sur-Lot (CAFI)
9   puce-6-points « La photographie à l'école » par la Maison DOISNEAU et des élèves de Ce2
10   puce-6-points « Les carnets de voyages du Cercle l’Haÿssien des Arts »
11   puce-6-points « Lointains voyages, lointains horizons… dans le sillage des peintres marins » par le CATTP
     
 
  losange Vernissage le vendredi 18 octobre à 20h00 au Moulin de la Bièvre
 
 

 

- « Le fabuleux voyage des plantes »

- Biographie de Édouard Maubert

- Quelques gravures du peintre parmi toutes celles qui seront exposées...

- L'Association "Groupe Édouard Maubert, peintre du XIXe"

 

 
   
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« Le fabuleux voyage des plantes » Salle Albert Londres
 
 
losange du Groupe Édouard Maubert

 

Au cours des siècles, la ferveur pour la quête des plantes, bien moins excessive que celle pour la ruée vers l'or en Californie, a produit parmi les botanistes des comportements qui s'apparentent à la folie.  
L'âge d’or, fut le 18ème siècle. Période où l’engouement pour les sciences atteint ses sommets au travers de grandes expéditions où botanistes et voyageurs aventuriers prennent part : ils se nomment Plumier, Tournefort, Poivre, Commerson, Bougainville, Rousseau ou Humboldt...        Ils entreprennent une description systématique des nouvelles plantes découvertes qu’ils introduisent en Europe. Pour réaliser la partie imagée de ce travail, ils s'adjoignent des artistes de talent. Certaines de ces plantes connaissent leur heure de gloire : la folie des Tulipes fait rage dès le XVIIe siècle, le Camélia trône sous le premier Empire, le Dahlia fleurit le règne de Louis-Philippe, les Orchidées s'arrachent à prix d'or à la fin du XIXe siècle.
Leur origine laisse à beaucoup un air d'exotisme, mais leur allure change souvent sous les doigts habiles des grands horticulteurs européens.
Cette exposition retrace le parcours des plantes sur quatre siècles et demi. Il s'agit de l'histoire de ces découvertes botaniques mais aussi celle de la recherche de nouvelles introductions, liées à l'évolution des modes dans le jardinage.

Empire Ottoman
La première grande vague d'introduction vers l'Europe occidentale provient de l'Empire Ottoman où peu de botanistes, explorateurs et ambassadeurs, ont osé s'y risquer. Missionnés par les grands monarques de l'époque, ils poussent l'aventure jusqu'aux confins de l'Asie Mineure. C'est pourquoi, dès 1560, Crocus, Perce-neige, Cyclamens, Jacinthes et surtout les Tulipes, avec l'historique de la Tulipomania, arrivent en Europe.

L'Amérique
Quelques plantes américaines, comme le Tournesol, des Cactées, ont déjà été introduites en Europe avant 1600, mais l'afflux des espèces issues du Nouveau Monde, débute vers 1620 et se poursuit pendant presque un siècle, amenant de France des Fuchsias et Dahlias, Pétunias Verveines. Peu à peu, les introductions d'Amérique du Nord : Tradescantias, Oenothères, Vigne vierge de Virginie, Trillium, Rubeckias, s'accentuent avec des arbres et arbustes : des Conifères, Magnolia, Robinier.

L'Afrique
Mais pour les fleurs, la source d'approvisionnement principale est la colonie hollandaise du cap de Bonne Espérance, le reste de l'Afrique reste "terra incognita" pendant de longues décennies. Leyde et Amsterdam sont les principaux centres d'introduction pour l'Europe. La plupart de ces plantes arrivent directement dans les nouvelles serres des membres des classes sociales aisées. On y cultive Crassulas, Stapélias ou autres Succulentes, Protées, Géraniums et Bruyères du Cap.

L'Australie
C'est au 18e siècle, témoin des expéditions scientifiques de botanistes que l'on ramène des spécimens intéressants ; c'est ainsi que l'on commence à cultiver des plantes australiennes. Le nom de "Botany Bay" témoigne d'ailleurs de toute l'importance accordée aux introductions végétales issues de ce nouveau territoire. Banksias, Grevilléas, Mélaleucas, Métrosidéros, Chorizemas, font la joie de ceux qui, encore rares, peuvent se permettre de les cultiver ainsi.  

L'Asie
Des Indes viennent les Rhododendrons, Azalées, de Chine, Glycines certaines variétés de Chrysanthèmes, Pivoines et Camélias, héritage d'une longue tradition de culture. Et même du Japon, après son ouverture à l'Occident en 1854, commence à fournir Iris, Hydrangeas et Erables.

Les transports des Plantes
A partir du XVIIe siècle toutes les curiosités naturelles découvertes, d'Asie, d'Amérique, d'Afrique et d'Océanie, sont acheminées par bateau en direction de l’Europe. Des "Jardins flottants sur l'océan", tel est l'expression employée à l'époque pour définir les navires dont le pont était couvert des grandes quantités de végétaux qu’ils rapportaient en Europe.

Les Jardins de port et les Jardins botaniques
En France dès le 18e siècle, on crée des jardins botaniques. Certains ports français deviennent entrepôts du Jardin royal de Paris.
Les premiers jardins botaniques hors d'Europe situés sur les routes maritimes, jouent un rôle majeur dès le 17e siècle : le jardin du Cap en Afrique du Sud créé en 1652 par les Hollandais, celui de Pamplemousse à l'Ile Maurice en 1735 par les Français… Au 19e siècle, apparaît dans les colonies françaises, de l'Algérie à la Cochinchine et Madagascar, le Jardin d'acclimatation ou Jardin d'essai destinés à la culture industrielle des plantes comme l'hévéa, cacao, café, coton, thé…
C'est le navire, vecteur de ces découvertes, qui a permis l'introduction en Europe d'une très grande majorité d'espèces végétales. Le philosophe Michel Foucault, résuma le rôle éminemment pratique du transport maritime.

 

           "[…] le bateau, c’est un morceau flottant d’espace, un lieu sans lieu, qui vit par lui-même, qui est fermé sur soi et qui est livré en même temps à l’infini de la mer et qui, de port en port, […] va jusqu’aux colonies chercher ce qu’elles recèlent de plus précieux en leurs jardins ; vous comprendrez pourquoi le bateau a été pour notre civilisation depuis le 16e siècle jusqu’à nos jours, à la fois, non seulement bien sûr le plus grand instrument de développement économique, mais la plus grande réserve d’imagination […]" Michel Foucault, conférence à Paris le 14 mars 1967.

 

 
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Biographie Édouard MAUBERT  
 
 
 

Édouard Maubert (1806-1879, peintre d'origine calaisienne formé par le peintre aquarelliste Louis Francia, s'installe à Paris vers 1836. Il perfectionne sa technique auprès de Pierre Joseph Redouté « Maître de dessin » au Muséum d’Histoire naturelle. Sa formation, sa rigueur et son talent, lui ouvrent les portes des milieux scientifiques au sein du Muséum d'Histoire naturelle et celle de grands horticulteurs bien connus de la Société Royale d'Horticulture de Paris (SNHF).

Sous la direction de J. J. Auguste Loiseleur Deslongchamps, Charles d'Orbigny, Charles Lemaire, Joseph Decaisne et bien d'autres encore, son statut de "peintre d'Histoire naturelle", est ainsi confirmé et l’on retrouve son nom accolé à un grand nombre d’illustrations d’ouvrages de botanique.

Ce qui lui vaut une réputation européenne et de collaborer, outre-manche, avec des peintres et rosiéristes anglais de renom.

Portrait de Edouart Maubert

En tout état de cause, les fleurs ont toujours inspiré Edouard Maubert. Il les peint jusqu’à la veille de son décès survenu le 30 avril 1879 dans son appartement parisien, 15 rue de Buffon dans le 5ème arrondissement.
Il accomplit une œuvre importante, dont une vingtaine d'ouvrages majeurs pour de nombreux savants, conservée en majorité dans les collections publiques.            
Ainsi, ces publications répertoriées sur toute cette période, laissent à la postérité des archives remarquables.

 

 
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Quelques gravures du peintre parmi toutes celles qui seront exposées...  
 
  - (Gravures peintes à l'aquarelle par procédé de lithographie)
Pêcher d'Ispahan (Pays Ottoman)

Pêcher d'Ispahan à fleurs doubles un arbre décoratif, originaire de Perse, trouvé dans les jardins d'Hispahan, introduit vers 1800 dans les jardins du Muséum de Paris.
© Groupe Edouard Maubert

   
Bucerosia Decaisniana (Afrique)

Bucerosia decaisniana, plante grasse découverte en Afrique, au Sénégal vers 1834.
© Groupe Edouard Maubert

   
Begonia Manicata (Amérique) Begonia Manicata espèce découverte vers le milieu du 19e siècle dans la région de Vera Cruz au Mexique.
© Groupe Edouard Maubert
   
Brachysema Celsianum (Australie) Brachysema Celsianum ou Gastrolobium celsianum, connu sous le nom de Swan River Pea (pois de la rivière des Cygnes) a été découvert vers 1844 le long de la Swan River au sud-ouest de l’Australie.
© Groupe Edouard Maubert
   
Prunus triloba (Chine/Japon) Prunus triloba ou prunier à fleurs roses originaire de Chine a été introduit en Europe vers 1860.
© Groupe Edouard Maubert
 
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L'Association "Groupe Édouard Maubert, peintre du XIXe" - (G.E.M.) Icone lien externe  
 
 

 

Logo de l'association Edouart Maubert Les dirigeants du GEM
- Joëlle Richard, Alain Richard et Michèle Maudieu
Les dirigeants du G.E.M. © Groupe Edouard Maubert

La rencontre avec ce peintre d'Histoire naturelle du XIXe siècle tombé dans l’oubli, est une belle aventure. Elle prend une couleur particulière dès 1836 quand l’artiste arrive dans notre capitale pour y développer sa notoriété. Le travail de recherche, effectué sur le parcours de cet homme, apporte et maintient une forme vitale à cette aventure.
Elle devient passionnante en découvrant l’ampleur des travaux effectués durant sa vie, consacrée pleinement à la représentation de nombreux sujets botaniques dont, notamment, les plantes exotiques et les roses les plus célèbres alors en vogue en Europe.

L’association "Groupe Edouard Maubert, peintre du XIXe," dont les actions ont débuté en 2009, a été officiellement fondée en décembre 2010. A but non lucratif, de type loi 1901, G. E. M. à pour objectif de concevoir et réaliser des projets culturels Icone lien externe, artistiques, éducatifs, autour des travaux d’Edouard Maubert Icone lien externe, cela sous différentes formes : documents multimédias, expositions à thème Icone lien externe, publications, travaux de recherches. Cette inclination vers la nature est le garant des liens étroits qui nous unissent à nos adhérents.
Joëlle Richard, présidente,  (GEM, ©2013)

Site officiel : http://www.edouardmaubert.com  Icone lien externe

 

 
 

 

 
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