L’histoire de l’Ao dài

Au 18ème siècle

Les paysannes en général portaient une jupe (vay) et dos-nu ( Ao yếm). Influencées par la mode de la cour impériale de la Chine, les aristocrates favorisées, des vêtements moins révélateurs.

Les premières versions de l’ ao dai datent de 1744 lorsque Lord Nguyen Phuc Khoat ( alias Vo Vuong ) de la dynastie des Nguyen a décrété que les hommes et les femmes devaient porter un ensemble de pantalon et une robe boutonnés sur le devant. L’écrivain Lê Quy Djon décrit le costume comme un ao dai (longue chemise).

 

Au 19ème siècle

Le áo tứ thân, une robe traditionnelle de quatre panneaux, a évolué en cinq panneaux avec le áo ngũ thân au début du 19e siècle. Ngũ en sino-vietnamien signifie les « cinq ». Il se réfère non seulement au nombre de panneaux, mais aussi aux cinq éléments de la cosmologie orientale. Le áo ngũ thân a une attaque lâche et a parfois de larges manches. Les porteuses peuvent afficher leur prospérité en mettant plusieurs couches de tissu, qui à cette époque étaient très coûteux. En dépit du climat très chaud du Vietnam, les aristocrates du nord étaient connus pour porter de trois à cinq couches.

Le áo ngũ thân avait deux volets cousus dans le dos, deux rabats cousus ensemble à l’avant, et un « volet bébé » caché sous le rabat avant principal. La robe semble avoir deux volets avec des fentes sur les deux côtés, les fonctionnalités conservées dans l’ao dai plus tard. Comparé à un ao dai moderne, les volets avant et arrière étaient beaucoup plus larges et l’ajustement plus souple. Il avait un haut col boutonné et de la même façon comme une robe moderne ao dai. Les femmes peuvent porter la robe avec les boutons du haut défait, laissant entrevoir leur yếm dessous.

 

Au 20ème siècle

En 1930, un créateur de mode vietnamienne et écrivain, Tuong Cat (ou comme les Français l’ont connu, Monsieur Le Mur), a allongé le haut de sorte qu’il atteint le sol. Tuong a également équipé le corsage aux courbes du corps et propose les boutons de l’avant vers une ouverture le long de la couture de l’épaule et sur le côté. En conséquence de ces changements, l’Ao Dai est devenu un contour, une robe longue. La robe se divise en un panneau avant et l’arrière de la taille aux pieds.

Durant les années 1950 deux tailleurs à Saigon, Tran Kim de chez Thiet Lap Tailleurs et Dung des Tailleurs Dung, ont commencé à produire les robes à manches raglan. Cela a créé une couture en diagonale allant du col de l’aisselle et c’est devenu le style préféré aujourd’hui.

A la fin des années 1980, l’Ao Dai est devenu plus populaire que jamais quand une entreprise publique et les écoles ont commencé à adopter la robe comme un uniforme. En 1989, 16.000 Vietnamiens ont assisté au concours de beauté Miss Ao Dai qui s’est tenu à Ho Chi Minh Ville (anciennement Saigon).

Source : http://www.ao-dai.fr 

Une association active

L’Union des Étudiants Vietnamiens en France (UEVF) est régie par la loi 1901 sur les associations, déclarée le 26/04/2004 en Préfecture de Paris. Elle regroupe 22 associations membres dans toutes les grandes villes de la France. Le but de l UEVF : association pour les droits légaux et légitimes d une communauté d environ 7500 étudiants et stagiaires vietnamiens en France (environ 7500 en France et 2000 à Paris et Ile-de-France). Association des étudiants, par les étudiants et pour les étudiants, les objectifs des activités de l’UEVF sont :

1. Renforcer la solidarité entre les jeunes élèves, étudiants et stagiaires vietnamiens en France.

2. Promouvoir l entraide et l intégration des jeunes dans la vie sociale et dans les études.

3. Organiser des activités à caractère éducatif, sportif, humanitaire, social ou culturel.

4. Développer les échanges culturels, scientifiques, techniques et économiques entre le Vietnam et la France, entre le Vietnam et les pays francophones.

5. Promouvoir diversité culturelle et le développement durable.

Source : http://www.uevf.org/  

Ouvert à la communauté vietnamienne, aux amis du Viêtnam et à tous ceux qui veulent le découvrir, le Foyer propose un lieu associatif convivial et pluriculturel. Vous pouvez y découvrir des expositions, des animations musicales; consulter des livres et journaux en français et en vietnamien mis à disposition par le CID Vietnam (*); utiliser nos jeux de société en deux langues; ou encore goûter aux soirées spéciales gastronomie organisées par notre chef.

Un lieu de découvertes

Un lieu d’échanges

Un lieu pour favoriser l’entraide

Une cantine traditionnelle et associative

Bo bun, pho, nem... Les plats populaires sont préparés par notre chef venu du Viêtnam. Toutes nos spécialités sont élaborées avec des produits frais et proposées à prix accessibles à tous. Vous serez servi par des étudiants vietnamiens ainsi que par des bénévoles adhérant au projet. La totalité des marges dégagées financera des projets associatifs, humanitaires, culturels et artistiques. Des bourses seront directement distribuées aux étudiants du Vietnam en difficulté (en prélevant notamment 0,20 € sur chaque repas servi).

Tous les mois une nouvelle spécialité à découvrir : Bún cha, Cha cá, Bánh xèo, Nem nuong, gà luôc la chanh (poulet à la feuille de citronnier), cá chiên, goi xoài du du (salade papaye et mangue verte), Sinh tô...

 

Le Foyer Viêt nam ?

C'est avant tout un lieu de rencontres, d'échanges, de découvertes et de partage ouvert à tous ceux qui souhaitent le découvrir. C’est aussi une association à but non privé et non lucratif pour soutenir les activités associatives humanitaires, culturelles en lien avec le Viêtnam.

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